L'ombre satinée du peuplier m'étreint avec délicatesse. Des feuilles de papier s'envolent. Les mots s'échappent comme par magie des livres poussiéreux. Des milliers d'oiseaux noirs volent vers les étoiles. Des lettres assoiffées, avides de liberté, s'échappent du manuscrit que je tiens dans mes mains. Je les observe le cœur en miettes. Chaque syllabe prononcée se perd dans un écho, vide, froid et morne. L'obscurité... écrire ?
OUI
et la lumière...
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