Le coton de ses ailes, l'alchimie douloureuse,
Passant du ténébreux aux claires vérités pieuses,
Recouvraient tous nos maux, union de nos absences.
Ni tempête, ni colère, seulement quelques larmes
Oubliées, solitaires, perdues dans la lumière,
Là où la clairvoyance mue le cœur en désert.
La Parole anoblie restant notre seule arme.
Le monde changera-t-il si toi-même tu as peur,
Des noirceurs de ton âme, des secrets sous ta couche ?
Navigue dans le Soi, laisse sortir de ta bouche
Les merveilleux trésors issus des profondeurs.
Toutes ces âmes rebelles étouffées dès l'enfance
Se réveilleront un jour pour offrir du Vrai.
Des Anges libérés. Des ombres ainsi cachées,
Pour ne pas effrayer votre si belle aisance.
L'Ange est venu me dire d'écrire malgré le froid,
De porter les douleurs comme on berce un enfant,
Et d'accoucher les mots même avec mon sang,
Pour que naisse la clarté et que meure mon effroi.
A.L juillet 2009
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