Sur les cimes des montagnes mon cœur ira paisible
Voyager.
Il
n’en sortira plus, il ne reviendra pas.
Et l’oubli dans
mes veines coulera silencieux.
Tout restera de
marbre et ma bouche et mon âme,
Il n’y aura plus
rien qu’un désert fleuri
De couleurs
inventées.
L'ignorance nous fera continuer,
Ma mutique voix ne
pourra plus parler,
Ni dire, ni faire ne
seront accordés,
Puisque jamais ne
fut de réponse
Vraie.
Il n’y aura
jamais…
Et la page est
tournée,
Sans nulle
conscience pour le réaliser.
À demain, peut-être
le tombeau du silence,
Enveloppera mon Être
de la subtile absence ?
À jamais, pour
toujours, sans savoir où aller,
Sur les cimes des montagnes mon cœur,
S’est envolé.
A.L, 06 septembre 2020
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